un pli qui ressemblait a un sourire se dessinait aux lèvres ...
la flamme du poète brûlait en lui qu'on se disait ... et lui, du haut de sa colline il entendait , on voyait les gestes de sa plume s'accélérer ...
souvent, on l'étendait rire , un livre au titre effacé posé sur ses genoux , combien content il est, qu'on se disait ... et lui, du haut de sa colline il entendait , on discernait encore le fragment de son sourire ...
Aux premiers rayons de la nuits , on percevait un chant de flûte , on ne l'appréciait guère, parait il , ces mélodies du mauvais goûts , qui lui avaient pris la place , faisaient fuire une bonne partie de l'audience, laissant derrière, les hulottes qui accompagnaient ces notes en chœur ...
aussitôt le noir dissipé on redécouvrait l'éclat de son sourire ...
nul ne faisait penser , qu'une fois la lune prenait le trône du firmament , les corbeaux de nuit avaient celui qui souriait pour Maestro ...
personne ne s'attendait qu'un jour, la colline accueillerait l'aube sans lui , tous étaient surpris que ce soir les hulottes chantaient en solo ...
aussitôt abandonnée, la colline reprend le règne en solitude sur les plaines prise sous son ombre
du haut de celle ci , les braises feuilletaient parfois le livre au titre effacé ...
" mes flammes poétiques brûlaient en moi que vous dites ...
j'ai bien peur que vos flammes consument le Moi ...
certain qu'il ne sont pas celles d'un poète qui a pris la fuite ...
ma plume écrit ... mes lèvres sourient... elle n'ont pas le choix ...
Souffrir en silence , quoi de plus savoureux ?
Ne pardonnez pas mon égoïsme je garde pour moi mes sentiments haineux...
.....
emportez vos flammes , emportez les, loin de ma grotte ...
j'ai peur qu'elles mettent mes peinture pariétale en feu ...
j'ai peur qu'elles effacent mes derniers dessins de la vérité , qu'elle violent ma perception de la réalité...
ne pardonnez pas mon égoïsme , je ne partagerais pas mes douleurs , prenez vos couleurs ...
laissez moi dans mon seul noir , prenez aussi le blanc ... "
et sur ce qui semblait être la dernière des pages, des lettres à l'ordre incertain prenaient place ...
" j'abandonne le noir qui m'est resté ,
j'abandonne mes souffrances ...
elles vont me manquer ...
je m'en vais ...
je te laisse chére colline comme on m'avait laissé ...
toi qui lui ressemblait tant , silencieuse et fière ...
je t'abandonne comme on m'avait abandonné ...
je te laisse... je te confie mes souffrances , mes mots et mes maux , toi qui lui ressemblait tant
Si belle ... si fière... si près et pourtant si loin ...
je m'en vais ...
loin ... "
parfois on entendait l'adieu qui ressurgissait durant un orage , sur un air triste de flûte ,et qui faisait penser à ce qui semblait être son dernier sourire ...
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